La chaîne d’analyse installée sur le MN Colibri permet le calcul de la pression partielle de CO2 (fugacité) dans l’eau de mer et dans l’air atmosphérique. La comparaison de ces deux paramètres conduit à la détermination du flux de carbone à l’interface océan / atmosphère.
L’air atmosphérique est prélevé au-dessus de la passerelle, l’eau de mer provient d’un pickage situé en aval des pompes du groupe froid du navire.
Le principe de fonctionnement de cette installation repose sur celui de l’analyseur infra-rouge Licor : les mesures de CO2 sont effectuées sur de l’air sec et nécessitent un étalonnage par des gaz standards.
Dans le cas d’une mesure de CO2 dans de l’air atmosphérique, celui-ci est pompé à l’extérieur puis séché avant d’être analysé.
Dans le cas d’une mesure de CO2 dans l’eau de mer, l’eau de mer est mélangée avec de l’air dans un équilibrateur, puis l’air équilibré est envoyé dans l’analyseur après séchage.
La suite du document au format PDF
Quelle est la précision des mesures ?, sachant que l’air se sature de CO2 aux environ de 6 grammes pour 10 métres cubes d’air.
Quand à l’eau la saturation est voisine de 2 grammes par litre et par atmosphère.
Ces calculs d’erreurs bien menés permettraient de "recaler" les pendules
La précision des mesures, dans l’air comme dans l’eau, est de 1 ppm pour une concentration moyenne de l’ordre de 380 à 400 ppm.
D. Diverrès